Tous les logements construits après 1982 sont dans l’obligation d’être équipés d’un système de ventilation. Il peut s’agir d’une VMC qui permet d’améliorer la ventilation de l’air intérieur. Mais qu’est-ce qu’une VMC et comment fonctionne-t-elle ?
Que signifie VMC ?
Commençons par identifier l’acronyme VMC. Il signifie Ventilation Mécanique Contrôlée et désigne un système de renouvellement de l’air intérieur d’un logement.
Il en existe deux types : simple flux et double flux (si vous voulez en savoir plus, n’hésitez pas à aller voir mon article consacré à ce sujet). Ensuite, selon sa catégorie, la ventilation peut présenter différents fonctionnements. Elle peut être standard, auto-réglable, hygroréglable ou hygrovariable.
Comment fonctionne une VMC ?
Quelle que soit sa catégorie, le principe d’une ventilation mécanique contrôlée est de renouveler l’air ambiant de votre habitation. Pour cela, de l’air neuf (provenant de l’extérieur) est amené dans l’intérieur du logement et l’air usé est évacué à l’extérieur. L’air neuf est, en général, véhiculé dans les espaces dits « secs ». Il s’agit ici des pièces de vie comme le salon et les chambres. Pour une ventilation optimale, l’air usé est rejeté depuis les pièces présentant un fort taux d’humidité. Il s’agit de la cuisine, la salle de bain, les toilettes, la buanderie, etc.
Pour renouveler l’air ambiant de votre logement de manière constante, la VMC fonctionne avec un moteur, des gaines ou conduits souples et des grilles d’aération. Le moteur de la ventilation s’installe, de préférence, dans les combles. Les conduits souples assurent la liaison entre les différentes pièces de l’habitation et le moteur. Les grilles d’aération (également appelées bouches d’extraction) sont placées à la sortie des gaines et permettent de véhiculer l’air ambiant. Sachez que la plupart des modèles sont réglables afin de contrôler le débit en fonction des besoins.